Avec quatre joueuses et deux membres du staff de l’équipe de France, la Ligue A Féminine (LAF) aura un peu la tête sous les anneaux olympiques ces prochains jours. Bien que limité, cet apport ajoute une saveur particulière à la compétition de volley-ball féminine aux Jeux Olympiques de Paris.
Une présence française marquée
La compétition ne comptera pas de joueuses étrangères issues du championnat de France 2024-2025 dans les différentes sélections nationales. Cependant, la présence de la LAF au sein de l’équipe de France est notable. Sur les treize joueuses retenues par le staff français dirigé par Emile Rousseaux, quatre évolueront la saison prochaine en championnat France.
Les joueuses de la LAF dans la sélection olympique
Parmi les sélectionnées, on compte Amandine Giardino, la libéro des Neptunes de Nantes, vainqueure de la Coupe de France et vice-championne de France. Halimatou Bah, révélation de la saison avec Chamalières, rejoindra également les Neptunes. Emilie Respaut, jeune passeuse de 21 ans, quittera Nantes pour rejoindre le Pays d’Aix Venelles. Maéva Schalk, réceptionneuse-attaquante du Volero Le Cannet, occupera le rang de remplaçante dans la sélection tricolore.
Le staff de la LAF au service des Bleues
La LAF ne se distingue pas uniquement via ses joueuses. Deux membres du staff sont également présents auprès d’Emile Rousseaux : son adjoint Félix André, entraîneur de France Avenir 2024, et Charles Gauthier, également entraîneur adjoint chez les Bleues, qui collabore avec François Salvagni à Mulhouse en LAF.
Anciennes joueuses LAF dans le roster olympique
Il est important de souligner que quatre autres joueuses françaises du roster olympique évoluaient en LAF jusqu’au printemps dernier. Christina Bauer, emblématique centrale des Bleues, quittera le PAVVB pour inaugurer la nouvelle Ligue Américaine (LOVB) avec Houston la saison prochaine. Juliette Gelin, libéro championne de France 2024 avec Paris-Levallois, rejoindra Milan. La pointue des Panthères de Chamalières, Iman Ndiaye, découvrira la Ligue turque. Enfin, Amélie Rotar, polyvalente attaquante, passera des Neptunes de Nantes à l’historique club de Rome.
Cet ensemble de talents et de compétences, tant sur le terrain que dans le staff, est une preuve du dynamisme de la LAF et de la qualité de ses représentants. Cela augure de belles perspectives pour l’avenir du volley-ball féminin français et promet de moments sportifs intenses aux JO de Paris 2024.