La saison 2024-2025 du championnat de France féminin de volley-ball s’annonce sous le signe de la renouvellement, avec un fort accent américain. Les équipes se sont largement renforcées, notamment en puisant dans les universités américaines (NCAA). Cette stratégie, déjà amorcée il y a quelques années, s’est intensifiée cette saison, tandis que la nouvelle Ligue professionnelle nord-américaine (LOVB) attire également des talents français.
Levallois-Paris : Reconstruction et ambition européenne
Le champion de France en titre, Levallois-Paris, a quasiment tout changé dans son effectif. L’entraîneur Alessandro Orefice aurait préféré s’appuyer sur un noyau dur, mais il devra composer sans des joueuses clés telles que Karin Palgutova, Kaisa Alanko, et Juliette Gelin. Néanmoins, l’équipe reste cosmopolite avec l’arrivée de talents comme la brésilienne Mariana Brambilla et l’universitaire américaine Desiree Becker (UCLA).
Nantes : Ambition malgré les défis économiques
Finaliste malheureux de la saison précédente, Nantes aborde cette nouvelle campagne avec certaines difficultés financières mais garde ses ambitions intactes. L’entraîneur César Hernandez a vu partir plusieurs joueuses importantes. Cependant, il a recruté des valeurs sûres comme Ella May Powell (Béziers) et Laura Jansen (PAVVB), ainsi que la redoutable joueuse Haylie Bennett.
Volero Le Cannet et Mulhouse : Repeintes et prêtes à en découdre
Les demi-finalistes de la saison passée, Volero Le Cannet et Mulhouse, ont également largement renouvelé leurs effectifs. Le Cannet mise sur des recrues de diverses nationalités, y compris la centrale russe Natalia Suvorova et l’attaquante américaine Morgahn Fingall. De son côté, Mulhouse a mis l’accent sur un recrutement international avec des talents comme Aristea Tontai et Jasmine Gross.
Les autres équipes : Une diversité enrichissante
Vandoeuvre Nancy, quatrième de la saison régulière passée, a renforcé son effectif avec des jeunes talents de la NCAA, dont Kayley Cassaday (Tulsa). Terville-Florange opte aussi pour des recrues américaines comme Lexi Hadrych (Colorado).
Chamalières accueille Amaris Carter et Akuabata Okenwa, tandis que Béziers fait appel à trois universitaires américaines, y compris Marissa Stockman (North Dakota). Cannes mise également sur des recrues américaines, dont Lauren Matthews et Anna Katherine Griggs (North Alabama).
Une arrivée prudente mais prometteuse pour Bordeaux-Mérignac
Enfin, pour leur accès historique en LAF, les « Burdis » de Bordeaux-Mérignac n’ont pas fait de gros coups sur le marché des transferts, mais comptent sur l’expérience de la Lituanienne Monika Salkuté pour renforcer leur effectif.
Cette saison promet d’être passionnante avec une volonté d’internationalisation accrue et des effectifs renouvelés. Les équipes françaises espèrent que cette diversité de talents leur permettra de briller non seulement sur la scène nationale, mais aussi en Europe.
Le championnat de France féminin de volley-ball s’annonce donc sous les meilleurs auspices, avec des équipes déterminées à en découdre et à offrir un spectacle de haute qualité.