Le monde du volley-ball professionnel se retrouve face à des défis de taille, spécialement en ce qui concerne la structure économique et les ressources des clubs. C’est dans ce contexte que Bernard Fages, président des Béziers Angels, exprime son inquiétude et réclame un soutien accru de la part des instances dirigeantes du sport.
Des obligations grandissantes face à des moyens limités
Bernard Fages, président des Béziers Angels, un club de volley-ball situé en France, tire la sonnette d’alarme concernant la situation économique des clubs d’élite. La Ligue Nationale de Volley (LNV) exige une professionnalisation accrue, poussant ainsi les clubs à augmenter leur budget annuellement sans pour autant bénéficier de nouvelles sources de financement. Il s’agit d’une situation préoccupante, car le président souligne la nécessité de ne pas leur mettre des bâtons dans les roues tandis qu’ils s’efforcent de répondre aux exigences croissantes.
Les entraves qui freinent le développement des clubs
En détaillant les contraintes imposées, Bernard Fages évoque des exigences telles que des infrastructures minimales, du personnel supplémentaire et une multitude de réglementations à respecter les jours de match. La moindre infraction, même mineure comme une erreur sur un autocollant, peut entraîner des amendes conséquentes. Cette pression constante crée une atmosphère de tension parmi les clubs déjà en difficulté financière et qui ne cherchent qu’à avancer vers plus de professionnalisation, mais sans compromettre leur viabilité économique.
Inquiétudes pour l’avenir et appels à l’action
Ces difficultés économiques soulèvent des inquiétudes pour le futur. Bernard Fages mentionne explicitement les coûts élevés des déplacements internationaux, ajoutés aux charges fixes, qui pèsent lourd sur les budgets des clubs. Sans aides des instances, ni bénéfice des droits TV ou des transferts, ces clubs doivent faire face aux défis seuls, augmentant ainsi les risques de les voir sombrer dans des difficultés financières insurmontables. C’est pour cela que le président insiste sur la nécessité d’agir rapidement.
La révolte des présidents de clubs pour un changement structurel
Bernard Fages participe à un mouvement regroupant plusieurs présidents de clubs professionnels, tous unis dans le désir de susciter le changement au sein de la LNV. Le rejet récent du budget de la Ligue lors d’une assemblée générale symbolise ce mécontentement. L’objectif commun est de trouver une nouvelle direction qui saura prendre en compte les besoins des clubs et oeuvrer pour l’intérêt du volley-ball.
En conclusion, au-delà des enjeux sportifs, le volley-ball professionnel français fait face à des enjeux économiques et structurels significatifs. Les dirigeants comme Bernard Fages plaident pour une révision des priorités des instances dirigeantes afin de garantir l’avenir et la prospérité des clubs et de ce sport qu’ils chérissent tant. Malgré les défis actuels, l’espoir d’une évolution positive demeure, porté par la détermination des acteurs impliqués à changer le cours des choses pour le bien de tous.