Les tensions sont vives parmi certains clubs de volley-ball féminins en Nationale 2. Ces clubs, dont le Volley Mulhouse Alsace et l’ASE Rixheim, contestent la constitution des poules pour la prochaine saison et ont déposé un recours devant le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français).

Réactions des clubs face au tirage des poules

Les dirigeants de l’ASE Rixheim, Martine et Bernard Mathis, se souviennent bien du moment où ils ont appris la nouvelle. En plein retour de vacances et juste avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, leurs téléphones n’ont pas cessé de sonner. « On se demandait bien ce qu’il se passait », raconte Martine Mathis, présidente du club. Plusieurs personnes issues du monde du volley tentaient de les joindre pour leur annoncer le tirage.

Des déplacements records pour les équipes

Ce qui a particulièrement choqué les clubs, c’est la répartition géographique des équipes. L’équipe une de Rixheim se retrouve dans la poule A de Nationale 2 féminine avec des adversaires éloignés, ce qui engendre de très longs déplacements. « Quand on a compris, on n’y a pas cru… ». Les joueuses du Volley Mulhouse Alsace II de Charles Gauthier, elles, s’apprêtent à parcourir encore plus de kilomètres cette saison que la saison précédente, pourtant déjà éprouvante à un échelon inférieur.

Perturbations dans les poules de Nationale 2 féminine

Les implications logistiques et financières

Ces longues distances à parcourir posent des problèmes non seulement en termes de fatigue pour les joueuses, mais aussi en termes de budget pour les clubs. Les frais de transport augmentent significativement, mettant à mal les finances des petites structures. Certains clubs évoquent même des difficultés pour organiser ces déplacements, qui nécessitent souvent des nuits à l’hôtel.

Des solutions en attente

Face à cette situation, les clubs espèrent une prise en compte de leur recours par le CNOSF. Ils demandent une révision de la constitution des poules afin de réduire ces longues distances qui impactent tant leur organisation que leurs résultats sportifs. Une solution favorable apporterait un peu de sérénité à la compétition et permettrait aux joueuses de se concentrer davantage sur leur performance sportive plutôt que sur les impératifs logistiques.

En attendant, les clubs continuent à préparer la saison avec détermination, espérant que leurs efforts et leur engagement envers ce sport seront reconnus et que des ajustements seront faits pour un championnat plus équilibré.

Le volley-ball féminin en France continue de grandir et de surmonter ses défis. Avec l’implication de tous, nous pouvons espérer un avenir plus harmonieux et prospère pour ce sport que nous aimons tant.