Les Jeux Olympiques 2024 à Paris accueillent cette année deux sœurs exceptionnelles : Lucille et Solène Gicquel. L’une est volleyeuse, l’autre sauteuse en hauteur. Ce mois-ci, elles vont vivre ensemble un moment qu’elles n’auraient jamais imaginé pouvoir partager à ce niveau.
Des sœurs bretonnes sous les projecteurs
C’est un véritable rêve qui se réalise pour les sœurs Gicquel, filles de Jean-Charles Gicquel, ancien recordman de France du saut en hauteur en salle. Avec leur physique imposant (1,89 m chacune) et une détente de guépards, elles ont réussi à se qualifier pour participer aux Jeux Olympiques de 2024. Les Rennaises avaient depuis longtemps ce rêve en tête, et c’est finalement début juillet qu’il est devenu réalité.
Un chemin semé d’embûches
Alors que Lucille, la volleyeuse, était quasiment assurée de sa sélection pour affronter la Chine ce jeudi soir, Solène, la sauteuse en hauteur, a dû se battre pour sa place. En terminant deuxième aux championnats de France avec un saut de 1,90 m, elle s’est vue refuser l’entrée aux JO, n’étant pas dans le top 24 mondial. Mais, grâce à la persévérance de sa famille et de solides discussions avec le directeur de la haute performance en athlétisme, elle a pu obtenir sa qualification in extremis.
Un soutien familial indéfectible
Jean-Charles Gicquel, leur père, qui n’a jamais pu participer aux JO à cause de blessures, est plus que fier de ses filles. « Je rêve d’un match plein pour Lucille et d’une finale pour Solène, » confie-t-il, ému. La famille a déjà vécu de beaux moments sportifs ensemble, que ce soit lors de l’Euro 2023 pour Lucille ou lors des Mondiaux à Budapest pour Solène.
Une relation entre deux continents
Les deux sœurs ne se voient pas souvent, Lucille jouant en Turquie et Solène s’entraînant à Poitiers. Malgré la distance, leur complicité et le soutien familial restent intacts. Réunies au village olympique, elles ne manquent pas une miette des compétitions de l’autre, sauf quand elles concourent en même temps. Ce soutien réciproque est l’un des éléments clés de leur réussite.
Pour conclure, l’histoire de Lucille et Solène Gicquel est un magnifique exemple de persévérance, de soutien familial et d’accomplissement de rêves. La France et particulièrement la Bretagne peuvent être fières de ces deux ambassadrices qui brillent par leur talent et leur esprit de compétition. Les Jeux Olympiques 2024 seront, sans nul doute, une expérience mémorable pour elles, et nous espérons les voir toutes deux atteindre leurs objectifs les plus ambitieux.