La participation de Lisvel Eve Mejia aux Jeux olympiques de Paris 2024 a pris fin de manière inattendue. Cette décision fait suite à un test antidopage révélant la présence d’une substance interdite.

Lisvel Eve Mejia, une volleyeuse dominicaine, a été testée positive au furosémide (un diurétique) lors de la dernière Ligue des nations. De ce fait, elle a été exclue des Jeux olympiques de Paris, comme l’a indiqué samedi la Fédération internationale de volley.

« La FIVB a été mise au courant d’un cas de dopage positif pendant la Ligue des nations 2024 lié à une joueuse de l’équipe nationale de la République dominicaine. L’athlète en question a donc quitté les Jeux et est remplacée », précise la Fédération dans un communiqué.

Un contrôle antidopage routinier à l’origine de l’exclusion

Plus tôt, dans un autre communiqué, le Comité olympique dominicain avait annoncé le résultat positif de la joueuse de 32 ans. Il s’agissait d’un « contrôle antidopage de routine aux Jeux olympiques de Paris. » La joueuse a été « mise à l’écart de l’équipe » et risque « une sanction de quatre ans », selon le Comité. La substance interdite détectée est le furosémide, un diurétique.

Exclusion d'une volleyeuse dominicaine des JO de Paris 2024

Réactions et conséquences pour Lisvel Eve Mejia

« Je me sens très mal et je suis déçue par moi-même », a exprimé Lisvel Eve Mejia, citée dans le communiqué. « C’est un oubli de ma part de ne pas avoir vérifié avant de prendre un médicament pour lutter contre la rétention d’eau », poursuit-elle.

Lisvel Eve Mejia est la deuxième athlète exclue des JO pour dopage après le judoka irakien Sajjad Sehen, testé positif à des substances anabolisantes interdites (méthandiénone et boldénone).

En dépit de ces incidents, les Jeux olympiques de Paris 2024 continuent de représenter un symbole de rassemblement et d’excellence sportive. Espérons que ces mesures renforcées d’antidopage aideront à garantir une compétition équitable pour tous les athlètes.